Gwilherm de Cerval

Gwilherm de Cerval commence sa carrière comme sommelier à l’Hôtel Ritz Paris, puis au Relais Louis XIII avant de rejoindre le
Royal Monceau en 2010. En fin gourmet, il intègre les équipes du Guide Lebey, avec qui il relance l’Association de Sauvegarde de l’Oeuf Mayonnaise. Membre de l’Association des Sommeliers de Paris, il collabore avec Le Journal du Dimanche, L’Express et Marie Claire.
C’est ensuite aux côtés de François-Régis Gaudry que depuis 2017, il anime «La Chronique Vin» sur la chaîne Paris Première dans l’émission «Très Très Bon» .
En 2019, il reçoit de ses pairs le «Prix Curnonsky» pour son livre « Le Petit Livre du Sommelier » et sort en 2021 le jeu de société éponyme. L’année suivante, il tient la chronique oenologique sur RTL dans l’émission « L’apéro Club ».
Désormais ambassadeur du saké pour la France auprès du gouvernement japonais, il présente cette année, avec Caroline de Maigret, Zazie Tavitian et Manu Payet, un guide de bonnes adresses parisiennes qui s’intitulera « La traversée de Paris ».

Pourquoi Millésime?

MOMUS m’a donné carte blanche. Ca a été une expérience personnelle et professionnelle très riche. Spontanément, j’ai proposé de faire un parallèle entre la conception d’un vin et celui d’un café. Je souhaitais mettre en valeur l’impact des variations de la nature sur les arômes d’une année sur l’autre. Plutôt que de créer un assemblage, je suis parti d’une seule variété et d’un seul terroir, comme on le ferait pour un vin. J’ai ainsi sélectionné le Red Catuai, une variété brésilienne très gourmande, cultivée en agroforesterie dans la région mythique du Mont Pedra Azul.

Je voulais privilégier un mode de culture avec la moindre incidence possible sur la nature ; la méthode en biodynamie m’a semblé la plus opportune. J’ai eu le plaisir de rencontrer Henrique Slopper un producteur passionné et passionnant, avec qui je partage non seulement un engagement pour une agriculture naturelle, mais aussi l’amour du vin.

Je souhaitais que la torréfaction donne de la complexité et de la profondeur, comme un vin élevé en fût de chêne. Daniela, notre torréfactrice, m’a proposé d’assembler des grains d’une même récolte, mais torréfiés de deux façons distinctes : l’une courte et légère, l’autre longue et puissante, ce qui apporte des caudalies incroyables.

Pour que l’expérience soit complète, nous allons d’ailleurs chaque année mettre de côté des grains torréfiés afin de mesurer l’impact du Millésime sur le café. Rendez-vous dans 5 ans pour des dégustations « verticales».

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